Bien que, de manière générale, nous n’ayons jamais vécu aussi vieilles et vieux et en aussi bonne santé, des millions d’individus ne jouissent toujours pas de ces avancées.
Intersectionnalité des facteurs de marginalisation
Le genre d’un individu, lorsqu’il est combiné à d’autres aspects de son identité, peut donner lieu à des discriminations multiples et aggravées. Sélectionnez un exemple sur la gauche pour découvrir la manière dont les facteurs tels que l’origine ethnique, le handicap ou le niveau de revenus viennent se superposer à l’identité de genre pour générer des formes singulières de marginalisation ou d’oppression.
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Intersectionnalité des facteurs de marginalisation
Le genre d’un individu, lorsqu’il est combiné à d’autres aspects de son identité, peut donner lieu à des discriminations multiples et aggravées. Sélectionnez un exemple sur la gauche pour découvrir la manière dont les facteurs tels que l’origine ethnique, le handicap ou le niveau de revenus viennent se superposer à l’identité de genre pour générer des formes singulières de marginalisation ou d’oppression.
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Handicap:
déficience visuelle ou auditive, handicap moteur, trouble de la santé mentale
Âge:
enfants (de moins de 18 ans) ; adolescent·e·s (de 10 à 19 ans) ; jeunes adultes (de 18 à 25 ans) ; personnes âgées (de plus de 60 ans)
Statut migratoire:
réfugié·e·s, migrant·e·s, travailleurs et travailleuses domestiques, personnes déplacées
Emplacement:
zones reculées, zones d’installation informelles, territoires contesté
Revenus:
Quintile le plus pauvre
Culture, origine ethnique, appartenance ethnique, langue, religion:
peuples autochtones, personnes afrodescendantes, minorités religieuses, castes défavorisées
Identité sexuelle et de genre:
orientation sexuelle, identité de genre, caractères sexuels
Statut sérologique :
hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, travailleurs et travailleuses du sexe, consommateurs et consommatrices de drogues injectables, personnes en détention
Handicap:
déficience visuelle ou auditive, handicap moteur, trouble de la santé mentale
Âge:
enfants (de moins de 18 ans) ; adolescent·e·s (de 10 à 19 ans) ; jeunes adultes (de 18 à 25 ans) ; personnes âgées (de plus de 60 ans)
Statut migratoire:
réfugié·e·s, migrant·e·s, travailleurs et travailleuses domestiques, personnes déplacées
Emplacement:
zones reculées, zones d’installation informelles, territoires contesté
Revenus:
Quintile le plus pauvre
Culture, origine ethnique, appartenance ethnique, langue, religion:
peuples autochtones, personnes afrodescendantes, minorités religieuses, castes défavorisées
Identité sexuelle et de genre:
orientation sexuelle, identité de genre, caractères sexuels
Statut sérologique :
hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, travailleurs et travailleuses du sexe, consommateurs et consommatrices de drogues injectables, personnes en détention
Nous devrions pouvoir juger les crimes commis sur nos terres. Les tribus ont le statut de nations, des nations dont la souveraineté est reconnue. Malgré tout, nous n’avons aucun moyen de protéger notre peuple.
Carolyn DeFord, États-Unis d'Amérique Lire l'articleQu’est-ce que cela fait, d’être laissé·e pour compte ?
« J’ai besoin de trouver un lieu où je me sens enfin chez moi. Là, c’est trop difficile. J’ai l’impression de me perdre, que ma vie est en pause. Je ne suis à ma place nulle part, je me sens apatride, oublié. »
Brian*, 37 ans
« Il y aura toujours de la discrimination. C’est omniprésent. Une discrimination à l’encontre des Blancs, des Noirs, des Autochtones… mais aussi liée à l’alimentation, aux vêtements, à la langue… personne n’est épargné. »
Gertrudis
« Je n’ai pas de couverture santé. Sans couverture, pas de médicaments, et sans traitement contre le VIH, tu meurs, c’est fini pour toi. Donc même si j’ai de très grosses difficultés, je dois au moins essayer de sauver ma peau. Mais je ne sais pas quoi faire. Je ne peux ni retourner dans mon pays ni vivre dans celui-ci. Je ne suis en sécurité nulle part. »
Ibrahim*, 28 ans
« Je n’ai pas de papiers, donc je vis cachée. Je ne peux ni me déplacer librement ni travailler. Je ne jouis même pas des droits humains les plus élémentaires, comme le droit à une vie décente ou le droit à la santé. »
Azin*, 45 ans
« En raison de ma surdité, lorsque j’étais enceinte, les médecins ont mis en doute ma capacité à mettre au monde et élever correctement mon bébé. Pourtant, je suis aujourd’hui mère de deux enfants, que j’ai élevés moi-même. »
Ayjahan, 35 ans
« Je vis actuellement avec ma famille – ma mère et mon frère. Je ne peux dire à personne que je suis gay, pas même à eux, car la stigmatisation est trop forte. Ici, l’homosexualité est jugée socialement inacceptable. La révéler pourrait même m’attirer des ennuis avec les pouvoirs publics. Les personnes comme moi ne bénéficient d’aucune reconnaissance, d’aucun droit. »
Efram*, 30 ans
« Le pays a enregistré une recrudescence des violences à l’encontre des personnes atteintes d’albinisme. Certaines ont même été tuées. »
Isaac
« Ma vie, c’est aux médecins de ce centre que je la dois. Sans eux, je serais morte à l’heure qu’il est. C’est grâce à eux qu’aujourd’hui, je peux être là pour ma fille de 8 ans. Je suis séropositive et ils m’ont aidée à accéder à un traitement. »
Sheri*, 48 ans
Pour beaucoup, le simple fait de se déplacer au sein de leur communauté ou de se rendre à l’école est une épreuve ; ces personnes vivent dans la crainte constante d’une agression.
Anastazia Gerald, République Unie de Tanzanie/Malawi Lire l'articleReportages
Le tissage et la broderie brouillent les frontières entre art et fonctionnalité, entre aspect pratique et dimension esthétique. Par le passé, les mouvements de femmes ont souvent utilisé les textiles pour sensibiliser le public aux questions qui leur tenaient à cœur, comme l’acceptation de son corps, la justice reproductive ou encore la lutte contre le racisme systémique. Les artistes contemporaines et les collectifs textiles dirigés par des femmes perpétuent cette tradition à travers des œuvres reflétant leur environnement et leurs coutumes locales. Depuis des milliers d’années, l’art textile permet ainsi aux femmes du monde entier de créer des passerelles entre les générations passées et futures, au sein des familles et des communautés.
Nous tenons à remercier les artistes dont les créations illustrent ce rapport :
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Nneka Jones
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Rosie James
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Bayombe Endani, représentée par The Advocacy Project
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Woza Moya
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Le Collectif de femmes Tally Assuit, représenté par l’International Folk Art Market
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Pankaja Sethi