À travers le monde, des millions de personnes voient leur droit à la santé de plus en plus menacé. Les conflits, les crises climatiques et la propagation des maladies engendrent souffrance, famine, détresse psychologique et décès.
Le droit à la santé est un droit fondamental de la personne, partout et pour tout le monde. Dans cette optique, le thème de la Journée mondiale de la santé 2024 est « Notre santé, nos droits ».
Cette année marque également le trentième anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement, au cours de laquelle les dirigeants du monde se sont mis d’accord pour prendre des mesures concrètes afin de placer les droits de la personne, notamment les droits relatifs à la santé sexuelle et reproductive, au cœur du développement durable. Il s’agit là d’une occasion idéale de revenir sur les victoires remportées au cours des 30 dernières années, mais aussi d’anticiper les défis de demain.
Au fil des ans, des progrès ont en effet été réalisés : l’humanité est plus heureuse et jouit d’une meilleure santé ; la maternité est plus sûre ; les gens vivent plus longtemps. Cependant, ces progrès ont amélioré de façon disproportionnée la vie des personnes les plus privilégiées, laissant pour compte de nombreux membres des communautés marginalisées, dont le droit à la santé est bafoué. Dans le même temps, certaines problématiques fondamentales, telles que la mortalité maternelle, stagnent, voire régressent. Fait tragique, une femme meurt toutes les deux minutes en raison de sa grossesse ou de son accouchement.
Il est évident que le monde doit donner la priorité aux solutions basées sur les droits, dans lesquelles il doit investir de toute urgence. À cette fin, les gouvernements doivent renforcer leurs systèmes de santé pour garantir l’accès universel aux médicaments vitaux et à des soins de qualité et adaptés aux différentes cultures, afin de mettre les soins à la portée de toutes et tous.
Le racisme, le sexisme et toute autre forme de discrimination sont souvent à l’origine de l’inégalité de l’accès aux soins de santé. La réalisation du droit à la santé exige de tenir compte de la discrimination existant au sein des systèmes et des institutions, et de réduire les écarts d’accès aux soins essentiels, particulièrement en matière de santé sexuelle et reproductive. Pour faire face aux préjugés et permettre à toutes les sociétés de prospérer, il est primordial de collecter des données ventilées.
Alors que de nombreuses législations et normes continuent de restreindre les droits des femmes à travers le monde, les femmes et les filles exhortent leurs communautés et leur pays à les écouter et à respecter leurs souhaits. Elles rappellent aux dirigeants que chaque individu sur Terre a le droit au bien-être tant physique que mental, et que l’autonomie corporelle est vitale pour permettre aux gens de prendre des décisions concernant leur propre santé.
« L’autonomie corporelle signifie que mon corps existe pour moi, que mon corps m’appartient », a déclaré la Directrice exécutive de l’UNFPA, Dr Natalia Kanem. « Cela représente le pouvoir, la capacité d’action. Le choix, la dignité.
L’autonomie corporelle est la base de l’égalité des genres, mais plus que tout, c’est un droit fondamental. »
L’UNFPA œuvre en faveur d’un accès à la santé partout et pour tout le monde, en soutenant une prise en charge complète et de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive, essentielle à la santé mondiale. Rejoignez-nous pour nous aider à atteindre cet objectif de santé pour toutes et tous. Pour découvrir comment prendre part à la Journée mondiale de la Santé, consultez ces ressources de l’Organisation mondiale de la santé.
